Ces terres agricoles cédées aux investisseurs étrangers
C’est un nouveau pavé lancé contre les investisseurs à la recherche de terres agricoles « non exploitées ». Au minimum, « un hectare sur trois octroyés en concession » minière, agricole ou forestière en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, mord sur une terre appartenant à un village ou une communauté, selon le rapport Capitaux mondiaux, Concessions locales du cabinet de consultants Munden Project, qui passe au crible les concessions dans 12 pays émergents ou en développement (1) des trois continents.
Les acheteurs sont des gouvernements de pays riches ou émergents en mal de terres arables pour nourrir leurs populations, des fonds souverains ou des fonds d’investissement privés à la recherche de bons placements ; des particuliers et des acteurs nationaux qui agissent pour leur propre compte ou comme paravent d’acquéreurs étrangers. Dans leur argumentaire, ces investisseurs évoquent souvent le fait que les terres sont à l’abandon et qu’ils contribuent par leur exploitation au développement local.
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